Roumanie (été 2020) – Abbé C. Debris

Roumanie du 26 juillet au 5 août 2020 Poursuivant notre thématique des Kronländer de l’ancien Empire austro-hongrois, nous irons l’été 2020 en Roumanie. Comme on peut le voir sur les armes, ce pays doubla sa superficie en 1918 par l’incorporation d’anciennes provinces depuis longtemps aux mains des Habsbourg : la Bucovine (1775), le Banat de Temesvár (1716) (3e quartier : lion) et surtout la Transylvanie (1711) (4e quartier : aigle sur 7 tours car ce sont des armes parlantes en allemand : Siebenburgen). Deux autres régions principales composent la Roumanie, avec une identité roumaine plus simple : ce sont les principautés danubiennes de Valachie (elle-même divisée en Olténie à l’Est et Munténie à l’Ouest) et de Moldavie (1er et 2nd quartiers avec l’aigle et l’auroch) qui formèrent en 1859 les principautés unies de Roumanie sous Alexandre Jean Cuza. Elles devinrent principauté de Roumanie (1866) puis royaume (1881) sous le sceptre de la branche catholique des Hohenzollern, les Sigmaringen (blason central), depuis 1866 avec Carol Ier (1866-1914). Mais ils durent se convertir à l’orthodoxie. La Dobrogée (= Dobroudja avec ses deux dauphins) constituant le littoral sud de la mer Noire fut adjointe aux dépens de la Bulgarie tandis que la Bessarabie, littoral nord et actuelle république de Moldavie, représente l’autre pays roumanophone qui voudrait sans doute bien son rattachement, n’était le problème du séparatisme russe en Transnistrie.

La famille royale a retrouvé son pays après un si long exil du roi Michel Ier (1921-2017) et de son épouse, la reine Anne (1923-2016), nièce de l’impératrice Zita par son frère René de Bourbon-Parme et Marguerite de Danemark. Aujourd’hui, elle joue même un rôle officiel, a été rétablie dans ses droits et s’est vu restituer plusieurs biens (les palais Elisabeta, le château Săvârșin qui sont privés, le château Peleş qui se visite et le train royal). Elle est malheureusement divisée par des querelles internes entre un descendant d’une première union de Carol II (roi de 1930 à 1940), Paul-Philippe de Hohenzollern-Sigmaringen (Lambrino) et aussi par l’exclusion en 2015 du neveu de Margerita, Nicolas Medforth-Mills, fils de la princesse Elena.

Outre cette thématique historique avec ses implications nationales (d’importantes communautés hongroise, sicule, saxonne, souabe, lipovène subsistent), nous mettrons l’accent sur la dimension religieuse avec la tradition orthodoxe roumaine, l’influence luthérienne, mais surtout les martyrs catholiques de l’époque communiste, souvent de la majorité gréco-catholique (Vasile Aftenie, Valeriu Traian Frentiu, Ioan Suciu, Tit Liviu Chinezu, Ioan Balan, Alexandru Rusu, Cardinal Iuliu Hossu béatifiés le 2 juin 2019) mais parfois aussi latine (Mgr Vladimir Ghika, 1873-1954, béatifié en 2013).


Prix (pour 30 personnes, sur base chambre double) : 1.670 €

Supplément chambre individuelle : 315 €

Supplément assurance : 60 € (garanties dans fichier joint)

L’agence que j’ai choisie est Top tours, basée à Bucarest. Toutefois, vous êtes priés de ne pas interférer entre l’association Exaltavit Humiles et cette agence car je centralise les contacts.

Ce prix est tout inclus : il comprend les transports aérien et terrestre, la pension complète (avec eau incluse) dans la catégorie d’hôtels indiquée pour 10 nuits (sauf 1er dîner à cause de l’avion), les entrées des monuments et le guide francophone.

Ne comprend pas : les autres boissons que l’eau, les quêtes de messes, les pourboires d’usage pour le chauffeur et le guide.

Pour plus de renseignements, voir le site de l’Abbé Debris : www.messe-tradi-rouen.com et en particulier cette page.