Doctrine

Sana doctrina

Si, envers les fidèles, le munus docendi s’exerce d’abord au travers de l’homélie, le prêtre doit se nourrir lui-même doctrinalement car « qu’as-tu que tu n’aies reçu »  (1 Co 4, 7) et comme dirait Mgr Lefebvre « tradidi quod et accepi » « j’ai transmis ce que j’ai moi-même reçu » (1 Co 11, 23). Nous ne sommes que les maillons dans une chaîne de transmission sur le temps long de la Vérité dans  l’Église pérenne qui ne cherche pas à plaire aux hommes mais à Dieu (Ga 1, 10). En effet, « un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques » (2 Tm 4, 3-4). Le modernisme était déjà par là dénoncé dans l’Écriture Sainte.

« L’Église n’invente pas sa doctrine, elle en est le témoin, la gardienne, l’interprète ; en ce qui concerne les vérités propres du message chrétien, Elle en est la conservatrice fidèle et intransigeante. Et, à ceux qui lui demandent d’adapter Sa foi à la mentalité moderne, elle répond avec les Apôtres : non possumus, nous ne pouvons pas (Ac 4, 20) » (Paul VI, catéchèse du 19 janvier 1972).

L’Opus Sacerdotale compte en son sein d’éminents docteurs et licenciés en théologie, philosophie, droit canonique, histoire de l’Église etc… et voudrait pouvoir mettre à disposition d’un large public, non seulement clérical et religieux mais même laïque, le fruit de leurs recherches et publications pour nourrir la foi.

Contributeurs:

M. l’Abbé Claude Barthe est prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon. Né en 1947, il est licencié en histoire et titulaire d’un diplôme d’études supérieures en droit civil. Ordonné en 1979 par Mgr Lefebvre à Écône, il prit ses distances et fut régularisé en 2005 par l’incardination à Toulon. Il enseigne la liturgie et son histoire et est publiciste vaticaniste, chroniqueur sur l’Église auprès de plusieurs media (Catholica, L’Homme Nouveau, TV Libertés, Renaissance catholique). Il dessert un apostolat traditionnel Notre-Dame de la Purification, à Paris (86 rue de Grenelle, 75007).

Claude Barthe — Wikipédia

Le Père Paul Cocard, né en 1953, est Frère de saint Jean depuis 1981. Il fut ordonné prêtre en 1991. Élève de Jean de Viguerie, il soutint sa thèse d’histoire moderne en 1983 et la publia sous le titre L’ordre de la Merci dans le royaume de France 1574-1792, un ordre voué à la libération des captifs, en 2007, chez L’Harmattan. Il fut envoyé en Turquie (1995-1996) et séjourna notamment pour ses études en Égypte (1997-1998). Licencié de l’Institut Pontifical des Sciences Arabes et Islamiques, en 2001, il travailla au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux (2003-2005). Durant tout le Grand Jubilé, en l’an 2000, et à nouveau, en 2008-2009, il fut confesseur à l’Abbaye Saint-Paul-hors-les-Murs, à Rome. Il donna plusieurs cours et sessions d’Histoire de l’Église et sur l’Islam. Après 10 ans à la Chaise-Dieu et 10 ans en Italie, il exerce actuellement dans le diocèse de Toulon, où il célèbre, six jours sur sept, la Messe traditionnelle, notamment à la paroisse du Pradet. Parmi ses récentes publications, La Communion sur la langue, une pratique qui s’impose (2015), Lux ex oriente (2018) et Procidamus (2019), chez DMM.

M. l’Abbé Cyrille Debris est prêtre de l’archidiocèse de Rouen. Né en 1973, ordonné en 2007, il est docteur en histoire médiévale de l’université de Paris I/Panthéon-Sorbonne (Prof. Michel Parisse) pour sa thèse Tu Felix Austria nube. La dynastie de Habsbourg et sa politique matrimoniale (XIIIe-XVIe s.) en 2003, publiée chez Brepols en 2005 et primée par la médaille d’argent du prix François Millepierre de l’Académie Française en 2006. Il est docteur en théologie pour sa thèse en anthropologie (théologie morale et philosophie) Amor Dei congregativus. Désintégration et réunification de la personne humaine dans la Summa Theologiæ de Thomas d’Aquin à l’Institut Saint-Thomas d’Aquin des Dominicains de  Toulouse (P. Serge-Thomas Bonino, OP). Il est diplômé de la congrégation des Causes des Saints et servit comme premier postulateur de la cause de béatification de l’Impératrice Zita entre 2008 et 2014. Il enseigne en lycée l’histoire-géographie en section européenne allemande (aussi habilité en italien et anglais), est chercheur en histoire et théologie, dessert l’apostolat de S. Thomas de Canterbury à Mont-Saint-Aignan (70 rue Pasteur) organise des pèlerinages pour son association Exaltavit Humiles, est économe de l’Opus Sacerdotale.

 

Le Prof. Cyrille Dounot est laïc, né en 1983, marié et père de 6 enfants, il est docteur en droit de l’université de Toulouse (2011, dirigée par Jacques Krynen) et agrégé de droit (2014). Il est professeur des universités et enseigne l’histoire du droit et des institutions à l’université de Clermont-Ferrand. Il est avocat ecclésiastique près l’officialité de Lyon.

Mgr Christophe Kruijen est prêtre du diocèse de Metz. Né en 1970, ordonné en 2000, il est docteur en théologie dogmatique de l’Université pontificale dominicaine de l’Angelicum à Rome (P. Charles Morerod, OP) pour sa thèse  Peut-on espérer un salut universel ? Étude critique d’une opinion théologique contemporaine concernant la damnation, primée par le prix Henri de Lubac de la meilleure thèse francophone de Rome en 2011, publiée chez Parole et Silence en 2017 et lauréate du prix Raymond de Boyer de Sainte-Suzanne de l’Académie Française en 2018. Il a travaillé à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 2008 à 2016 et désormais fait office de vice-chancelier pour son diocèse lorrain. Il dessert l’apostolat traditionnel de S. Bernard à Metz (1 rue Mgr Pelt, 57070).